mardi 28 novembre 2017

GENESE 1

V 2 : la terre est vide, mais pas livrée à elle-même : l’Esprit de Dieu tournoie au-dessus d’elle comme un aigle sur sa nichée : Deutéronome 32,11.

ð  On peut de même avoir l’impression de se trouver dans nos vies dans des situations de chaos telles que l’on ne voit plus le sens de ce que l’on vit. On se pense abandonné. Mais tout cela reste sous le contrôle de Dieu qui peut donner ordre et structure à notre existence (cf Romains 8,38-39). Le monde que Dieu a créé n’est jamais livré à lui-même au point d’être abandonné. Il reste sous le contrôle de l’Esprit de Dieu. A combien plus forte raison nos vies si elles Lui appartiennent.

V 3 : 1ère chose que Dieu donne pour ordonner la création qu’il est en train de faire et mettre fin au chaos : la lumière.

ð  C’est par la lumière de Christ dans nos vies que Dieu entreprend de mettre fin au chaos primitif dû au péché. Ce que Dieu veut faire, c’est donner ordre, sens, but et signification à notre existence. Et la lumière est le premier moyen par lequel Dieu le fait. Chacun de nous qui reçoit la lumière peut aussi attester avec Dieu que la lumière est bonne, bien meilleure que le chaos qui résulte des ténèbres.

NOTE : Notons le parallélisme volontaire de Jean, dans le prologue de son Evangile, avec le 1er chapitre de la genèse : Au commencement, Dieu… Au commencement était la Parole… En Christ se trouve la lumière qui donne la vie aux hommes !

1er travail de la lumière : séparer. Séparer, c’est dissocier, c’est faire que les choses ne soient plus fusionnées les unes avec les autres. Séparer, c’est définir, donner une identité distincte, classer dans des domaines différents. Toute l’œuvre d’ordonnancement de la création de Dieu consiste à séparer les éléments amalgamés pour en faire des éléments distincts les uns des autres : v 6, 9 et 14.

ð  L’objectif de Dieu est que, dans nos vies, nous séparions les choses, que nous appelions par leur nom ce qui relève des ténèbres et ce qui relève de la lumière, que nous identifions du nom que Dieu leur donne ce qui se trouve dans notre existence. Telle chose est péché et relève du chaos et de la confusion et n’est pas bonne. Et telle chose, parce qu’elle est voulue du Créateur, correspond à ce qui est bon et structurant pour nous. Apprenons à appeler par le nom que Dieu leur donne les choses qui sont devant nous. C’est le nom que Dieu donne aux choses qui leur donne leur identité et nous permet de les classer dans les catégories qui leur conviennent.

V 6 : les étapes de l’arrangement de la création de Dieu s’inscrivent dans un objectif précis : préparer un lieu qui puisse accueillir la vie et donner naissance au projet de Dieu concernant l’humanité. Dieu, dit le livre des Proverbes, fait tout pour un but, même le méchant pour le jour du malheur : Proverbes 16,4. Il se peut que nous ne comprenions pas toujours ce que Dieu fait dans nos vies ou autour de nous. Pour autant, ne doutons pas de Sa sagesse. Il sait ce qu’Il fait, ce qu’Il vise, où Il va. Mieux vaut s’en remettre avec confiance à la sagesse de Dieu que de d’errer dans des spéculations vaines, tomber dans le doute et finir dans la révolte.

V 14 : il nous faut veiller ici à ne pas dépasser ce que dit l’Ecriture au sujet du rôle que Dieu a donné dans la création aux astres qui gravitent dans le ciel. Ils sont des signes pour marquer les rencontres festives, les jours et les années. Ils nous servent de repères pour dater les choses dans la vie courante, non pour spéculer sur ce qui va se produire dans le futur. Certes, Dieu peut produire des signes dans le ciel pour nous avertir de l’imminence du retour de Christ : Luc 21,11 et 25. Mais bâtir sur ces versets tout un système d’interprétation astrologique de l’avenir dépasse la pensée de l’Ecriture : Esaïe 47,13.

V 11, 21, 24 et 25 : le monde végétal et animal est catégorisé selon des espèces. Chaque espèce est porteuse de sa semence propre qui sert à la reproduction de l’espèce. L’évolution des espèces, si elle se produit, ne se fait que dans le cadre de l’espèce elle-même. Tout croisement entre espèces est une anomalie. L’idée selon laquelle l’homme résulterait d’une évolution de l’espèce animale ne correspond pas à la pensée créatrice de Dieu. La semence de chaque espèce porte le code génétique de l’espèce en vue de sa reproduction. Elle ne peut produire tout à coup une autre espèce.

V 26 et 27 : homme et femme sont ensemble l’image de Dieu, dans leur différence et leur spécificité. A leur sujet seul, il est dit que Dieu les bénit. Il les bénit en vue de la mission qu’il leur assigne. Il est important pour nous que nous réalisions que la bénédiction de Dieu n’est pas une fin en soi. Elle nous est donnée en vue du projet que Dieu a avec nous. Christopher Wright fait remarquer justement que l’élection d’Abraham et d’Israël n’a pas pour but eux-mêmes, mais la bénédiction que Dieu veut qu’ils soient pour les nations. Le principe s’applique partout. Si je demande à Dieu Sa bénédiction, c’est en vue d’être capable d’accomplir le projet qu’Il a en vue pour moi et ma famille. Demander à Dieu d’être béni pour être égoïstement bien ne correspond pas au but de la bénédiction.

V 31 : le bonheur de Dieu : être satisfait, réjoui de ce qu’Il a fait. C’est le bonheur qu’Il veut partager avec nous ! Il veut que nous entrions dans les œuvres qu’Il a préparées d’avance pour nous (Ephésiens 2,10) et que nous ayons part à Sa joie quand elles s’accomplissent (Matthieu 25,21.23). O Dieu, fais-moi entrer dans Ta joie en me faisant entrer dans les œuvres que Tu as préparées pour moi.


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